Monthly Archives: mars 2012
Capteur d’ouverture de fenêtres avec un DS2406
Dans mon projet domotique, je souhaite surveiller l’ouverture des fenêtres, et peut-être même les portes intérieures.
Et pour ça, je pars à la découverte du DS2406+, il s’agit d’un boîtier en TO-92 permentant soit de :
- Lire l’état d’une sortie
- Commander une sortie
Je ferai également le test avec un DS2401 quand j’en aurai.
Son utilisation est différente, on ne lit pas une sortie du composant mais on teste la présence de celui-ci sur le bus.
Je garde mon dernier DS2406 pour commander une sortie.
Donc je souhaite câbler mon DS2406 pour lire l’état de ma patte 3, nommée PIO.
Là encore, comme j’aime bien pomper, je re-utilise le schéma de queret, mais sans la LED.

Schéma du DS2406 en capteur
R1 = 100 kΩ
5Volts provenant de mon injecteur.
Voilà pour la théorie, en pratique, je m’accorde un premier essai à l’air.
L’interrupteur est un ILS Interrupteur à Lame Souple (0.40 € pièce), je pensais naïvement pouvoir les encastrer dans les moulures de mes futures fenêtres, chose qu’on m’a déconseillé car, étant en verre, ils sont trop fragiles. Je m’en servirai pour mes tests.
Voila pour un premier test en l’air.
Une fois branché à mon serveur Debian Wheezy Domy OWFS powered, owhttp me donne ceci :
Le champs m’indiquant l’état de l’ILS est sensed.A.
La valeur est en cache pour 10 secondes.
Pour ne pas patienter 10 secondes entre chaque état, il est possible d’utiliser les valeurs « uncached », cf le lien en haut de la page d’owhttp.
Je préfère malgré tout utiliser owfs par simplicité.
# cat sensed.A
1
Direction le frigo pour piquer une bière un aimant.
0
C’est finalement très simple ! Et je me rend compte que mon désir de pouvoir intervenir sur l’élément en cas de panne sera possible.
Je m’oriente vers un switch magnétique prévu pour être encastré dans une fenêtre, ceci :
D’après un constructeur de fenêtres, l’incrustation de ce type d’interrupteur ne pose pas de problème de pont thermique, il est même possible de fournir les composants de façon à ce qu’ils adaptent les trous et le passage des câbles.
D’autre part, comme soulevé sur le forum bricozone.be (mon pseudo : Aior) : « Pour les contacts encastrables, il faut savoir que les installateurs sont assez peu motivés pour ce genre d’installation car le prix de revient (surtout main d’oeuvre) est très élévé alors que sur 1 détecteur, la marge est cash. ».
Humm ! A voir avec le menuisier le jour venu.
L’avantage de ce type de switch magnétique et, au vu de la simplicité de câblage du DS2406, en cas de soucis, il me suffirait de déboiter le switch, de tirer délicatement sur celui-ci pour faire venir le DS2406 et sa résistance.
Donc la maintenance est possible !
Bon, revenons à notre DS2406, j’essaye de faire quelque chose de propre en « intégrant » les résistances dans la longueur du câble et enrober l’ensemble de gaine thermo :
Je fais sortir mon ILS au-dessus du DS2406, ce qui donne un résultat *bien mais pas top*. 8 ans sans souder, 8 ans !
Le DS2406 a résisté au briquet.
Place aux tests soft.
Toujours depuis owfs uncached.
Et là, essai avec l’aimant pour constater qu’il y’a parfois des loupés.
Bon, pour une fenêtre, ça marche bien, détecter une fenêtre ouverte dans le but de couper le chauffage, on est pas à 10 secondes près.
Mais j’aurais bien voulu porter ce fonctionnement à la boîte aux lettres… Vu comme c’est simple, autant ne pas se priver !
Sauf qu’avec ces ratés de détection, ça ne sera pas possible.
Le temps d’ouverture de la trappe de la boîte aux lettres pour le passage d’une lettre, c’est quoi ? 1 seconde, même pas ?
Bah si je présente mon aimant devant ILS juste 1 seconde, sensed.A passe seulement quelques fois à 0.
Ce n’est pas fiable pour détecter le passage du facteur, dommage !
D’autant plus qu’interroger le composant toutes les secondes dans le uncache, n’est pas une solution viable.
Fenêtre fermée sensed.A est à 0.
Fenêtre ouverte sensed.A est à 1.
Ça ne serait pas plus logique l’inverse ?
La solution pour obtenir l’inverse serait de câbler le DS2406 comme ceci :
R1 toujours à 100kΩ.
Mais je n’ai pas testé ce montage, donc sans garantie.
Conclusion
Détecter des ouvertures de portes/fenêtre est un jeu d’enfant avec le DS2406, son câblage est facile, il est solide, réactif.
Points négatifs : sa rareté, à part en échantillons, je ne sais pas où en acheter.
Je pense qu’il y’a moyen de faire plus simple avec le DS2401 qui fonctionne en mode parasite, et qui coûte moins d’1€ pièce, mais je reste perplexe sur le mode de fonctionnement de celui-ci.
Découvertes des sondes DS18B20 et DS18B20PAR
L’astuce de demande d’échantillons chez MAXIM ne date pas d’hier, ça marche bien, très bien même. Il faut tout de même veiller à respecter un certain délai entre les demandes, paraît-il entre 2 et 3 mois.
Un DS18B20 coûte 3€ pièce, mais si on cherche bien, on en trouve à moins d’un euro pièce.
Mes derniers expériences en soudure date d’il y’a 10 ans, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas, sauf que je fais de gros pâtés dégueulasses.
J’utilise mon injecteur 5Volts pour interconnecter mon bus ; j’ai toujours mes 3 câbles :
Brun : 5 Volts
Blanc bleu : GND
Bleu : DATA
Le but étant de souder une sonde de température ou bout d’un RJ45 rigide et de lui enfiler une gaine thermorétractable.
J’ai deux DS18B20+ et deux DS18B20+PAR.
En effet, il existe deux modèles de DS18B20, le « normal » et son jumeau qui fonctionne d’office en mode parasite.
Le mode parasite consiste à alimenter le composant par le brin DATA du bus 1-wire.
Il est donc possible d’utiliser un DS18B20 « normal » pour l’utiliser en mode parasite, ce qui revient à utiliser directement un DS18B20+.
DS18B20+PAR la sonde de température en mode parasite par Dallas
Une installation très simple !
Contrairement au DS18B20 câblé en mode parasite (cf ci-dessous), sur le DS18B20+PAR il n’est pas nécessaire de relier la patte 3 à la patte 2.
C’est fou de se dire qu’un petit truc comme ça, peut nous apporter les informations de température, avec un identifiant unique, un protocole embarqué…
Le mode parasite contraint à avoir un nombre restreint de composants sur le bus.
Je sais que je ne les mettrais pas dans mon projet de maison, mais comme j’en ai, autant s’en servir pour effectuer des tests.
Un petit test avant d’enfiler la gaine thermo.
Je laisse toujours les câbles non-connectés pour maintenir la solidité, puis j’y met le feu !!§§
Pas de craintes, les DS18B20 semblent bien résister au fer à souder et à la flamme.
DS18B20 avec alimentation 5 Volts
Deux branchements possibles, en mode parasite, ce qui revient à utiliser un DS18B20+PAR.
Plus logiquement, l’utilisation du composant en l’alimentant de 5 Volts dans sa patte 3.
Même procédé pour les soudures.
Que celui qui n’a jamais soudé et oublié d’enfiler la gaine thermo me jette la première pierre…
Et encore, je pourrais dire que c’est fait exprès mais il ne faut pas se leurrer, c’est déjà arrivé à tout le monde ! Sauf qu’après une certaine heure, je ne dessoude pas ! Na !
Voila pour la découverte des DS18B20, rien de bien compliqué mais souhaitant parler sur ce blog de la découverte domotique, jusqu’à l’installation finale, il fallait faire une présentation de ces composants.
La mauvaise blague des Splitter RJ45
Pour desservir en 1-wire les pièces de mon projet de maison, je souhaite m’équiper de splitter RJ45.
Originalement dédié à la téléphonie, ces splitters sont ce qu’il y’a de plus simple au monde.
Même un peu trop simple… je m’explique.
J’ai déjà commandé une trentaine de ces splitters, et je me suis vite rendu compte qu’ils ne marchaient que d’un seul coté parmi les 2 sorties.
Et pour cause … Regardez bien cette photo de face :
Les pins de droite sont toutes tordues (sans mauvais jeux de mots à quelques mois des élections), dès que j’insère un RJ, les pins/connecteurs ne se mettent pas sur la bonne broche de la prise RJ45 mâle.
La 1 se met sur 2, la 2 sur la 3, etc…
Voici à quoi ressemble un splitter après utilisation :
(désolé pour la poussière)
C’est du grand n’importe quoi, hein ?! Certains splitters sont moins tordus que d’autres, leur utilisation est normale. 1 sur 5 est bon pour utilisation.
J’ai lourdement investi dans un testeur de câble (3 €) pour pouvoir tester mes splitters avant utilisation. Mais ce n’est pas une bonne solution, j’aimerais avoir confiance en ces splitters.
N’étant qu’à la phase d’étude du 1-wire et de la domotique, je ne sais pas encore comment intégrer l’ensemble à mon projet de maison ; qui lui en est au tout début.
Je pense que ces splitters seront dans des cloisons, faux plafonds, placoplâtre, il est donc primordial d’avoir du matériel fonctionnel !
A noter, une astuce importante du bus 1-wire consiste à faire une boucle du tableau électrique, vers les pièces à desservir et revenir au tableau électrique, mais sans raccorder cette fin de boucle.
Le 1-wire ne tolère pas d’être en boucle fermée, mais l’intérêt de revenir au point de départ est dans le cas d’une interruption de la boucle au milieu de celle-ci, de pouvoir se servir de cette fin de boucle comme une nouvelle partie du bus.
Et pourquoi elles sont tordues ces pins ?
Réponse : parce que c’est cheap ! 0.40 € / pièce fdpi @ebay.com !
La solution :
Tout jeter ?
Non non ! C’est un produit cheap, alors il faut une solution à cette hauteur !
Au début, je m’amusais à retordre chaque pin dans l’autre sens, mais après 3 utilisations, c’était malgré tout tordu.
La solution consiste en rentrer de travers dans la prise de droite. Mais vraiment vraiment de travers.
C’est tout simple, mais il faut le savoir. J’étais à deux doigts de tout jeter…
En insérer le câble de cette façon, les pins se mettent sur les bonnes broches et tout le monde est content.
Ça marche à tous les coups, pas de mauvaise surprise.
Ouf ! De sacrés farceurs ces chinois splitters.
Migration Lenny vers Wheezy : passage d’apache2 vers nginx
Aucun rapport avec la domotique.
J’ai changé de machine pour mes hébergements personnels, j’en ai profité pour abandonner Apache2 au profit NginX.
Deux petits mots pour dire que ça se passe super bien… du moment où c’est bien préparé…
Le gros du boulot a été l’abandon des .htaccess.
Les RewriteRules se placent dans la config du VirtualHost.
J’ai utilisé ce chouette script qui simplifie la vie.
Quand on a :
RewriteRule ^news/(.*)\+([0-9]+)$ /index.php?page=c_news_detail&news_id=$2 [L]
Ça Devient :
rewrite ^/news/(.*)\+([0-9]+)$ /index.php?page=c_news_detail&news_id=$2 last;
Rien de dramatique… Y’a juste à s’assurer que c’est bien transformé.
Quoi que … Les RewriteCond sont très différents…
RewriteCond %{HTTP_HOST} !^www.tfhq.fr$ RewriteCond %{HTTP_HOST} !^tfhq$ RewriteCond %{REQUEST_URI} !^/data/.*$ RewriteCond %{REQUEST_URI} !^/images/.*$ RewriteCond %{REQUEST_URI} !^(.*)\.css$ RewriteCond %{REQUEST_URI} !^(.*)\.js$ RewriteRule ^(.*) http://www.tfhq.fr/$1 [L,R=301]
Devient sous Nginx :
if ($http_host !~ "^www.tfhq.fr$"){ set $rule_0 1$rule_0; } if ($http_host !~ "^tfhq$"){ set $rule_0 2$rule_0; } if ($uri !~ "^/data/.*$"){ set $rule_0 3$rule_0; } if ($uri !~ "^/images/.*$"){ set $rule_0 4$rule_0; } if ($uri !~ "^(.*)\.css$"){ set $rule_0 5$rule_0; } if ($uri !~ "^(.*)\.js$"){ set $rule_0 6$rule_0; } if ($rule_0 = "654321"){ rewrite ^/(.*) http://www.tfhq.fr/$1 permanent; break; }
La config gzip dans nginx.conf
gzip on; gzip_disable "msie6"; gzip_vary on; gzip_proxied any; gzip_comp_level 8; gzip_buffers 16 8k; gzip_http_version 1.1; gzip_types text/plain text/xml text/css image/svg+xml application/xhtml+xml application/xml application/rss+xml application/atom_xml application/x-javascript application/javascript application/x-httpd-php application/x-httpd-fastphp application/x-httpd-eruby;
Et pour terminer, la prise en compte de php-fpm pour les configs des VirtualHost :
location ~ \.php$ { fastcgi_pass 127.0.0.1:9000; fastcgi_index index.php; fastcgi_param SCRIPT_FILENAME $document_root$fastcgi_script_name; fastcgi_param PATH_INFO $fastcgi_script_name; include /etc/nginx/fastcgi_params; }
La seule mauvaise surprise étant la fin du package « ffmpeg-php ».
Voila voila, une bonne chose de faite !
L’injecteur 5 Volts pour bus 1-wire (version alpha)
Les sondes de température DS18B20 peuvent fonctionner de deux façons :
- Mode parasite : DATA + GROUND.
- Mode non-parasite/normal : DATA + GROUND + 5 Volts.
Le fonctionnement en mode parasite va vite être handicapant, lorsqu’on atteint un certain nombre de sondes (?!) et une certaine distance entre elles (?!), les DS18B20 ne répondent plus ou rebootent sans cesse.
De plus, les autres élements 1-wire, tels que le capteur d’ouverture/fermeture, hygrométrie requirent d’office une alimentation 5Volt, alors inutile de tourner autour du pot, il faut injecter 5Volt dans le bus 1-wire.
Comme vu précédemment, le 1-wire fonctionne sur une paire, mon bus est câblé sur du RJ45, le DS9490R me fournit ceci :
Pour faire simple sans mon injecteur j’utilise uniquement le pin 3 et 4, jusque là, tout va bien.
Le but de l’injecteur est de me fournir du 5Volt d’une alimentation externe sur ma pin 8 de mon bus, à l’extremité de mon RJ45.
Pour cela, hobby-boards.com propose un magnifique injecteur à 22 $.
Bon, il faut avouer ça sera difficile de faire mieux, surtout niveau prix …
Ou bien … DIY. Yoann QUERET, encore lui, nous propose une version très logique, que j’ai modifié et rendu un chouïa plus clair :
Idéalement :
D3 est une diode de puissance entre 1N4001 et 1N4007.
R2 120 Ohms environ.
D2 LED classique 1.8V.
Personnellement :
Alim externe, un transfo de récup et son jack : 5V, 2.4A.
2 RJ45 femelle pour panneau de brassage.
D3 récupéré sur un pont de diode d’alim : 1N4148.
D2 LED récupéré sur la base d’un DECT.
R2 16 Ohms de la même base.
Ça brille fort !
Une boite de bonbons en guise de boitier, en métal, pour ne pas faire les choses à moitié.
Une grosse dose de pistolet à colle !
Cet injecteur n’est là que pour les tests, rien de définitif, il s’agit juste de comprendre le 1-wire, d’avoir le minimum pour alimenter mon bus.
Je ferais prochainement une version beta d’un injecteur avec un boitier mural RJ45, le tout très propre, enfin… « propre » plutôt.
J’ai donc sur mon bus un brin 5 Volt sur le brin n°8 de mon RJ45.

Schéma de l'injecteur 5 Volt dans le 1-wire
Partout dans mon bus, j’aurai donc la même chose, le bus 1-wire sur le 4 et 5 du RJ45, ainsi que le 5 Volt sur le brin n°8.
Au final, mon minimum de test est établi, fonctionnel, évolutif :
Générer des graphiques munin grâce aux sondes 1-wire
Grapher grapher grapher et grapher !
Déformation professionnelle ou pas, mais vive les graphs !
Analyser de bons graphiques en dit beaucoup.
- l’inertie de mon chauffage est-il optimisé ?
- Pourquoi ce pic de température, comment le lisser ?
- Pourquoi cette soudaine chute de température ?
Obtenir une vue globale de l’ensemble des températures/hygrométrie, c’est primordial et bien sur, une base fondamentale en domotique.
Dans un premier temps, je souhaite monitorer les sondes de température via munin, plus tard, je doublerais très certainement le schlimblik via une base MySQL pour une meilleure exploitation des données. Il existe déjà des choses farfelues dans ce genre mais j’y reviendrai bien plus tard.
Je dé-commente et modifie les lignes de munin « /etc/munin/munin.conf » pour le faire fonctionner en tant que « serveur » comme je le souhaite, en rapport avec apache2.
dbdir /var/lib/munin htmldir /var/www logdir /var/log/munin rundir /var/run/munin # # Where to look for the HTML templates tmpldir /etc/munin/templates
J’utilise un script pompé et légèrement modifié de chez Yoann QUERET (qui au passage fait du super taff dans le domaine Asterisk & FreePBX). Merci à lui.
Le fichier du script se situe : /usr/share/munin/plugins/owfstemp
#!/bin/bash DEVICE=`basename $0| cut -d "_" -f2` ALIAS=`basename $0| cut -d "_" -f3` if [ "$1" = "autoconf" ]; then echo yes exit 0 fi if [ "$1" = "config" ]; then echo "graph_title Temperature $ALIAS" echo "graph_info Temperature pour la sonde $DEVICE" echo 'graph_args --base 1000 -l 0' echo 'graph_vlabel Celsius' echo 'graph_scale no' echo 'graph_category Temperature' echo "$ALIAS.label $ALIAS" exit 0 fi # Pour une utilisation owserver avec owfs #FS="/mnt/1wire" #cd $FS/$DEVICE/ #echo "$ALIAS.label $ALIAS" #echo -n "$ALIAS.value " #sed -e 's/ //g'#echo # Pour une utilisation owserver avec ow-shell et owread TEMP=`owread -s localhost:4304 /$DEVICE/temperature` echo -n "$ALIAS.value " echo $TEMP
A noter qu’il est possible d’utiliser owread ou faire un cat/sed du fichier de température de la sonde, il ne me semble pas qu’il y’ait une différence ou une préférence dans l’utilisation.
On veille à rendre le fichier exécutable.
Et on crée nos plugins munin :
# ln -s /usr/share/munin/plugins/owfstemp /etc/munin/plugins/owfstemp_28.7B2DB5030000_Chambre
Bien sûr, les ID changent selon chaque sonde, EA54B5030000 et 7B2DB5030000 me sont indiqués par owhttp http://domy:2121 par exemple.
Un petit essai :
Chambre.value 21.5
munin-run owfstemp_28.EA54B5030000_Exterieur
Exterieur.value 21.125
Restart de munin-node pour la prise en compte de ces 2 plugins.
Et au bout d’une demi journée :
C’est un bon début, une base pour la supervision des températures sur le long terme, il faudra cependant très certainement repenser la récupérations des valeurs vers une base MySQL pour traiter les valeurs à court terme ; mais l’un n’empêche pas l’autre.
Premiers pas avec le 1-wire et owserver sous Debian Wheezy
Le 1-wire semble la meilleure solution pour répondre à ma volonté de surveiller les températures des pièces, l’hygrométrie, ouverture/fermeture des fenêtres.
Pour commencer, en lisant « one wire » je m’attendais à une techno qui tenats sur un seul et seul brin, que nenni, c’est un brin DATA et un brin GROUND minimum, donc du … 1-pair.
Je ne vais pas re-inventer l’eau chaude, les infos sur le fonctionnement du 1-wire sont existantes et très bien faites.
Après étude de la technologie, j’ai hésité entre un adaptateur RS232/1-wire home made et un adaptateur USB/1-wire : DS9490R ; la différence se faisant dans les performances. J’ai choisi de commencer avec le RS9490R, il est toujours possible d’évoluer si je suis bloqué par les limites de celui-ci. D’autant plus que je suis tombé sur une enchère d’eBay que j’ai remporté étant le seul enchèreur, 20 € contre 29 € ailleurs ! Na !
Pour l’instant mon installation domotique se limite à… une VirtualBox… Donc j’y attache mon adaptateur USB.
De plus, à ce jour, Wheezy est à l’état de « testing », à quelques mois de son passage en « stable » on peut se permettre de proder en testing.
A ce sujet, un article intéressant : 5 raisons pour lesquelles Debian unstable ne mérite pas son nom.
Toute mon installation serveur est réalisée sous Debian Wheezy appelée en local domy.
Bus 001 Device 001: ID 1d6b:0002 Linux Foundation 2.0 root hub
Bus 002 Device 001: ID 1d6b:0001 Linux Foundation 1.1 root hub
Bus 002 Device 002: ID 80ee:0021 VirtualBox USB Tablet
Bus 002 Device 003: ID 04fa:2490 Dallas Semiconductor DS1490F 2-in-1 Fob, 1-Wire adapter
Auparavant j’avais effectué une installation d’owserver, owfs, owread et ses potes sur Debian Squeeze, mais quelle bonne surprise d’y voir que les projets owserver & co sont maintenant intégrés à Wheezy !
Je modifie le fichier /etc/owfs.conf, commente la ligne 16, décommente la 19 :
# This part must be changed on real installation #server: FAKE = DS18S20,DS2405 # # USB device: DS9490 server: usb = all
Restart pour la prise en compte
Un petit tour sur http://domy:2121 pour constaté que mon DS9490R soit bien reconnu.
Voila … Ça c’est fait.
Il est possible d’utiliser owfs, plus sympa à bidouiller.
owfs c’est quoi ? C’est l’exploitation owserver sous forme de système de fichiers.
On a owserver qui s’occupe de communication avec le DS9490R, il tourne en tant que serveur à l’écoute sur le port 4304 (cf conf /etc/owfs.conf).
C’est ensuite owhttp qui va interroger le serveur pour rendre un résultat sous forme de page web.
owfs, va rendre ces mêmes résultats sous forme de répertoires et de fichiers.
L’intérêt est de rendre le 1-wire plus malléable et de répondre à certains besoins.
Besoins que l’on aura très certainement… oui j’ai des idées en tête…
On crée un point de montage et on monte :
# owfs -s localhost:4304 -m /mnt/1wire/
Résultat :
total 0
drwxrwxrwx 1 root root 8 mars 11 00:09 81.BD2223000000
drwxr-xr-x 1 root root 8 mars 10 23:56 alarm
drwxr-xr-x 1 root root 8 mars 10 23:56 bus.0
drwxr-xr-x 1 root root 8 mars 10 23:56 bus.1
drwxr-xr-x 1 root root 8 mars 10 23:56 settings
drwxrwxrwx 1 root root 8 mars 11 00:09 simultaneous
drwxr-xr-x 1 root root 8 mars 10 23:56 statistics
drwxr-xr-x 1 root root 32 mars 10 23:56 structure
drwxr-xr-x 1 root root 8 mars 10 23:56 system
drwxr-xr-x 1 root root 8 mars 10 23:56 uncached
Très vite l’ajout d’une sonde de température et les premiers graphs.
Ouverture de Domolio.fr
Bienvenue sur domolio.fr,
Domolio, c’est quoi ?
Outre la contraction de domotique et Lionel (mon prénom), Domolio est un blog sous forme de laboratoire réel, je pars d’idées, d’envies concrètes, jusqu’à la mise en oeuvre au sein de mon projet de construction.
Le but est de découvrir la possibilité de faire, ainsi que le cheminement de l’idée jusqu’à la réalisation définitive.
Je m’attarderai sur l’aspect du blog plus tard, pour égayer ce bleu et blanc.
Pourquoi ce blog ?
J’ouvre aujourd’hui ce blog pour deux raisons principales :
– J’estime qu’il existe un manque parmi les blogs domotiques, nombreux sont ceux traitant de solutions « clé en mains » – j’achète, je découvre, je bidouille un peu, je profite – tandis que d’autres blogs abordent des sujets super intéressant techniquement mais des systèmes rarement installés dans une maison.
– Pour moi : il m’arrive de bosser une semaine sur la domotique, de laisser mon travail sur un coin de table, de revenir dessus trois semaines plus tard et d’avoir oublié les points essentiels du travail précédent … Là, j’ai une trace.
Pour parler de quoi ?
De domotique réalisable par la plus part des êtres humains. Une tendance au Do It Yourself mais raisonnable…
Je pense qu’avec de la bidouille et de bonnes idées, il est possible de faire de chouettes réalisations !
Ce blog pour également parler de sujets que j’estime « intéressant », bons à savoir, de vécu personnel, de trucs de geek, de SysAdmin, et web…
Qui suis-je ?
En quelques mots : Lionel, 27 ans, SysAdmin.
Projet de construction de maison individuelle, à ce jour (10/03/2012), l’espoir d’acquérir un terrain pour y bâtir une maison.